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Parc animalier Charles Edouard Beltrémieux

Catégorie(s) : Îlots de fraicheur

Présentation

Le parc animalier Charles-Edouard Beltrémieux s'étend sur une superficie de 4 hectares. Si sa création officielle remonte à 1950, la présence d'animaux dans le parc est beaucoup plus ancienne.

Dès 1890, il est possible d'observer dans ce parc canards et cygnes. Des volières y ont même été construites. En janvier 2022, on y trouve 360 animaux sans compter ceux qui émigrent vers le sud ou le nord et font étape dans ce parc. Les espèces locales sont mises à l’honneur, des chèvres poitevines et des baudets du Poitou, une vache Jersiaise. Ces animaux évoluent en liberté ou en semi-liberté (sauf certaines espèces qui sont en captivité dans les enclos aménagés ou en volières) sur les plans d'eau, les pelouses, les allées, les arbres...

Gestion des espèces

Le responsable du parc et son équipe doivent gérer cette diversité, assurer la pérennité des espèces et le juste équilibre entre mâles et femelles. Une tâche qui n'est pas toujours facile.

L'objectif est d'orienter l'action du parc pour qu'il devienne une vitrine de la conservation des espèces locales. En effet, baudet du Poitou, poules de marans, oies blanches du Poitou et canards de Barbarie, troupeau de chèvres poitevines… sont déjà présents.

Un nom pour le parc

C'est à la demande du Comité de quartier de La Genette, en 2011, de baptiser du nom de Charles-Edouard Beltremieux ce parc animalier du centre-ville. Charles-Edouard Beltrémieux fut conservateur du Muséum et maire de la ville de La Rochelle. Une belle manière de rendre hommage à cet homme qui rejoint ainsi les Bonpland, Fleuriau de Bellevue ou les d'Orbigny, dans la toponymie de La Rochelle.

À noter :

L'accès au parc animalier est gratuit. Il constitue, depuis plus d'un siècle, un lieu unique de promenade et de détente pour tous les amoureux de la nature, dans un îlot de verdure préservé, à deux pas du centre-ville.
Il est interdit de nourrir les animaux. En janvier 2022, l'âne Cachou a dû être mis au régime sec car il est trop nourri par certains visiteurs qui ne respectent pas l'interdiction de le faire.